Comme je vous l’avais annoncé, je me suis rendu jeudi dernier à la conférence organisée par blueKiwi Software intitulée Entreprise 2.0 : Cap vers 2009.
La première surprise en arrivant a été de retrouver la directrice de mon ancienne école, accompagnée du Préseident du Bureau des Elèves. Direction ensuite la salle, dans les salons du louvre,pour suivre la conférence animée par Carlos Diaz, le PDG de blueKiwi Software.
C’est Stowe Boyd, auteur du blog /message qui a ouvert le speech. Pour ce pape des outils sociaux, ceux-ci ont un impact croissant sur les médias, les entreprises, et la société d’une façon plus générale. Stowe Boyd es revenu sur les principes fondamentaux du Web Social, qui est selon lui « the most important human artefact ».
Le web social est largement basé sur le « moi d’abord », non pas par individualisme mais parce qu’il est centré sur les individus plus que sur les entreprises. Le plus important est l’autonomie que les individus prennent par rapport aux groupes auxquels ils appartiennent d’habitude, et cite son propre exemple pour montrer que tout le monde peut devenir influent sur un sujet précis. Il revient ensuite sur des recherches récentes qui montrent que les gens qui utilisent des logiciels faisant du push d’informations (ce qu’il qualifie de flow apps) ont une capacité à créer des liens (ce qui est la définition littérale de l’inteligence) supérieure.
Selon Stowe Boyd, les entreprises doivent se préocuper de cette vague sociale pour en profiter pour donner plus d’autonomie aux individus.
C’est ensuite Jon Husband, le fondateur de Wirearchy, qui a pris la parole en français! Pour lui, le début des années 2000 a marqué une rupture fondamentale, avec un changement majeur de paradigme. La connaissance est devenu le pouvoir qui permet de bousculer l’organigramme.
Pour Jon Husband, la hiérarchie a été remplacée par le wirearchy, une circulation mutli-directionnelle d’énergie et d’autoritée basée sur la confiance, la crédibilité, la connaissance et les résultats. Les aspects technologiques deviennent de moins en moins importants, et sont maintenant loin derrière les enjeux sociaux et sociologiques induits par l’entrée du web 2.0 en entreprise.
La sérépendité, chère aux Geemiks de l’ESC Lille, arrive au travail. Les autres sont la première source d’informations. On conjugue sans problème la centralisation et la décentralisation de nos savoirs, pour arriver à une nouvelle culture d’entreprise et un partage plus efficient des connaissances.
Finalement, Carlos Diaz a terminé cette soirée en présentant sa société, ainsi que la toute dernière version de blueKiwi… complète mais complexe! Reste à voir comment tirer parti d’un outil tel que cette nouvelle version de blueKiwi dans un environnement d’entreprise, avec la crise qui sera là tout au long de 2009, et les objectifs de rentabilité qui seront liés.