Enfin un vrai article. L’inspiration me revient, vous allez voir…
Nous avions un séminaire de MBTI la semaine dernière, le but étant de réussir à mieux se connaitre pour préparer un projet professionnel plus en cohérence avec ce que l’on est, notre façon de fonctionner, nos valeurs… Un sujet très introspectif.
La séance était justement dédiée à notre nombril puisque l’on devait parler de nous à partir d’un objet. Et certaines personnes du groupe ont totalement tombé le masque. Une fille, en apprentissage dans le service ressources humaines d’un grand groupe, et qui disait jusque là avoir envie de continuer dans ce groupe, nous a confié qu’elle s’était retrouvée en école de commerce uniquement à cause de la pression sociale. Après avoir commencé des études d’histoire en Fac, elle s’est retrouvée en école de commerce alors qu’elle voulait au plus profond d’elle enseigner ou devenir journaliste. Son rêve serait donc de ne pas être recrutée là où elle se trouve pour ne pas se retrouver dans la facilité en acceptant ce CDI. Elle serait alors « forcée » à faire des choses qu’elle aime vraiment.
Des témoignages comme ça je suis sûr qu’on peut en trouver dans toutes les écoles de France, d’ingénieur comme de commerce. J’en avais moi même déjà entendu, venant de gens d’autres écoles. Mais venant de quelqu’un de ma propre promo, l’impact n’était que plus grand. Et ça m’a amené à réfléchir à ma propre situation.
Personne ne m’a jamais poussé à faire d’études. Personne n’a jamais été là pour remettre mes choix en questions. J’ai fait une erreur d’orientation, mais elle m’a été profitable car elle m’a amené à réfléchir avant de faire de nouveaux choix. Au contraire de cette fille, j’ai même dû me battre pour arriver en école de commerce, tout en sachant que cette école était une évidence pour moi.
Pour répondre à ma propre question, oui je suis heureux dans ce que je fais. Heureux à Paris. Heureux dans mon travail. Et quand ça ne sera plus le cas ? Et bien je me connais, ça sera le signe qu’il sera temps de changer…