Avec A single man, Tom Ford réalise un premier film absolument réussi, que ce soit sur le plan de l’intrigue, de l’émotion et de l’esthétique.
Dans l’Amérique des années 60 George (Colin Firth), professeur d’université d’origine Britanique, ne vit plus. Il ne s’est pas remis de la disparition de son compagnon, et même sa meilleure amie Charley (Julianne Moore) n’arrive pas à lui redonner gout à la vie, mais un de ses élèves (Nicholas Hoult) va venir perturber un quotidien réglé comme du papier à musique…
Première surprise pour film : l’histoire est absolument prenante. Sans temps mort, tout en finesse et en psychologie, on pénètre dans l’univers de George Falconer.
Le deuxième atout indéniable du film est son esthétique, absolument irréprochable. Le contraire aurait été étonnant de Tom Ford, venant de l’univers de la Mode. Tout dans A single Man respire le rétro des 60’s, fashion à souhait en 2010 ! Ca fait partie des films qui font vraiment plaisir à voir pour le côté bijou.
Et pour ce qui est de l’émotion, elle repose à mon avis sur l’histoire et l’esthétique, à la fois glamour mais pas froide… Soignée, mais réaliste en somme.
Si la bande annonce ne reflète pas l’intrigue du film, elle pourra vous donner une idée de l’esthétique absolument parfaite, et surtout envie de voir ce film à ne pas rater !