Dans toute relation, il y a une période ou tout marche bien. On donne, on reçoit, une saine routine s’installe. Quelques ajustements se font de façon régulière, quand les deux y sont prêts. Mais au global, tout roule…
Jusqu’à la rupture.
Depuis quelques temps déjà, la situation était devenue intenable. Mais il m’était difficile de me résoudre à accepter la vérité.
Et lundi dernier, en lançant le moniteur d’activité de mon PowerBook, je me suis rendu compte que c’était bien mon simple Firefox 3 qui me prenait presque 90% de ressources processeur, entraînant une surchauffe quasi-constante et donc une ventilation continue et désagréable de mon Mac.
Après avoir quitté Firefox pour Safari de Apple, les ressources processeur mobilisé se sont libérées, et la température a rapidement diminué… jusqu’à extinction des ventilateurs du PowerBook… Forcément, Safari utilise rarement plus de 10% de la puissance de mon vénérable G4!
J’avais déjà remarqué de sérieux problèmes de gestion de la mémoire sur Firefox, avec même parfois du très gros SWAP… Mais là, c’est tout simplement impossible de justifier une utilisation de 90% des ressources d’une machine, surtout sans faire appel à des animations en Flash!
Il manque certes à Safari certains des atouts de Firefox, comme la possibilité de rajouter des extensions, des barres d’outils… mais la bétâ 4 de Safari est un navigateur léger, des plus agréables à utiliser, qui se lance rapidement et affiche les pages bien plus rapidement que le navigateur de chez Mozilla…
En somme, Safari est ce que Firefox était à ses débuts, avant de devenir une usine à gaz au fil des ans.