David LaChapelle à la Monnaie de Paris

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins : nous sommes samedi, si vous n’avez pas encore vu l’exposition de David LaChapelle à La Monnaie de Paris, vous devez y aller de toute urgence puisqu’elle ferme dimanche soir.

J’avais voulu aller la visiter le week-end de son ouverture, mais la foule avait refroidi nos ardeurs. Des critiques lues ou entendues ont failli me faire renoncer à l’exposition, qui vaut vraiment le coup.

Autant le dire tout de suite, ce n’est pas l’expo où il faut emmener ses enfants. D’ailleurs, il est précisé à l’entrée que certains visuels peuvent « heurter la sensibilité des plus jeunes ». Il suffit de connaître un minimum David LaChapelle pour savoir que le nu fait partie intégrante de son travail. A la manière d’un peintre classique, il va mettre en scène les corps, en y ajoutant une touche plastique qui correspond totalement à l’iconographie des temps modernes de stars sur papier glacé.

David LaChapelle - Lil'Kim

Le second reproche que l’on peut faire à cette rétrospective est d’être courte. En ayant pris le temps de regarder un des deux films présentés en début d’exposition, il nous a fallu 45 minutes montre en main pour parcourir l’exposition. C’est peu quand on a payé son billet 10 euros. D’autant plus que, mystérieusement, le « tarif jeune » s’arrête à 22 ans.

Malgré cela, on prend beaucoup de plaisir en traversant les treize thèmes de l’exposition. On passe du sacré, à la société de consommation, en passant par les people, les désastres, et le déluge.

Awakened Jesse

Une autre déception : sur cette oeuvre, toute en subtilité… on voyait les traces grossières du nettoyage de la vitre. Un reproche à porter au services techniques de La Monnaie de Paris plus qu’à l’exposition en elle même, mais qui montre un manque de soucis du détail.

Au final, tout de même une exposition très intéressante, riche en références tant iconographiques que sacrées qui tend à nous montrer que la photographie est au XXIème siècle ce que la peinture a longtemps été.

jesus_is_my_homeboy

Devals et Gaudin au Point Virgule

Si vous ne savez pas quoi faire ce mercredi soir, vous vous devez de courir au Point Virgule pour applaudir Devals et Gaudin !

C’est grâce à leur metteur en scène, le charmant Coudy, que j’ai découvert Devals et Gaudin. Habitués de la télé et des caméras cachées, ces deux trublions savent parfaitement jouer l’interactivité avec leur public et faire des allusions à l’actualité.

devalsgaudin

On a eu le droit à un véritable festival d’imprévus pour le soir où nous y étions. Entre un cassage de table au bout de cinq minutes de spectacles, ou celui du groom de porte de la salle de spectacle, Devals et Gaudin ont sû parfaitement mener le spectacle en s’en servant pour nous faire rire encore plus.

Les sketchs s’enchaînent, on rigole beaucoup, Devals et Gaudin improvisent beaucoup. Ils rebondissent sur l’actualité. Il y a déjà quelques temps que je les ai vus sur scène, au moment où Ségolène Royal commençait à s’excuser pour tout le monde. Ils y ont bien entendu fait allusion !!

Devals et Gaudin revisitent avec leur humour burlesque les situations les plus improbables comme un client qui se fait à moitié violer par son prof de self-défense ou cet homme qui ramène une guenon folle de lui d’un safari en Afrique.

Et comme ce sont des artistes en phase avec leur temps, Devals et Gaudin ont leur page Facebook pour rester en contacts avec leurs fans ou leur 

Caroline Vigneaux dans Il était une fée aux Blancs Manteaux

Cette fille est folle… donc absolument géniale! Elle nous embarque dans son monde (magique) pour un peu plus d’une heure de spectacle.

Une jeune fée, la Fée Gaffe, a pris possession du corps d’une jeune avocate, Caroline Vigneaux, en pleine plaidoirie. Pour le meilleur, et pour le rire. La fille unique de la reine des fées va alors découvrir le monde des humains, ses codes, et ses absurdités. Elle va également découvrir l’Amour et l’analyser avec son regard de fée totalement déjantée.

Avec sa baguette magique de fée, Caroline Vigneaux nous fait rire du début à la fin. Magie? Humour? Dur à dire. Sûrement un peu des deux. Elle n’hésite en tout cas pas à aller chercher son public quand elle sent qu’il ne la suit pas.

carolinevigneauxMême si j’ai un peu eu de mal à rentrer dedans les premières minutes, j’ai vraiment beaucoup rigolé grâce à l’humour totalement déjanté de Caroline Vigneau. A force d’interactivité avec la salle, elle a même fini par perdre totalement le fil de son spectacle… dans une désopilante digression pour notre plus grand bonheur !

En prime, la jolie Caroline Vigneaux vous apprendra à parle le Lipin (le lapin pour les non-initié). Pirci qu’illi i iti ilivii pir dis lipins, illi pirli ciirimint liir jilii lingii. Si vous voulez comprendre, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Au passage, je vous conseille de ne pas vous fier à la vidéo disponible sur YouTube. Elle date, et on sent que les sketchs ont été franchement ré-écrits, et que Caroline Vigneaux a gagné en assurance et en maîtrise de son spectacle.

  • Il était une fée
  • Théâtre des Blancs Manteaux, 15 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris
  • Les jeudi, vendredi et samedi à 22h15
  • La fiche sur BilletRéduc.com

[Article sponsorisé] Badoit invite des artistes à table

La célèbre marque d’eau pétillante Badoit mène une nouvelle campagne pour impliquer ses clients dans la création de sa future bouteille de Noël. On le sait, la période des fêtes de fin d’année est propice aux créations les plus originales sur les bouteilles d’eau de table. Certaines marques en font même des objets à collectionner. Pour les fêtes de fin d’année 2009, le packaging badoit compte devenir la star des tables chics.

La marque Badoit a donc fait appel à des élèves des Beaux Arts pour créer une série de visuels afin d’habiller ses bouteilles en verre. Une première sélection a été opérée afin de choisir les vingt meilleurs visuels. Et depuis le 20 avril, les internautes sont invités à se rendre sur le site de Badoit pour découvrir les vingt visuels retenus, et voter pour leur visuel préféré… avec des cadeaux à gagner à la clé. Si vous êtes sélectionné, vous pourrez gagner un week-end pour aller découvrir les trésors artistiques de la Grosse Pomme : New-York! Sinon, 500 bouteilles de Badoit seront également mises en jeu et disponibles en avant première.

De mon côté, mon visuel favori est le numéro 3, de Timothée Talard:

 Vous avez jusqu’au 31 mai pour aller voter. Un jury composé de Henri Jobbe Duval (directeur de Art Paris),  Kamel Mennour (Galeriste parisien), Sandra Muliez (Mécène), Gilles de Burre (Critique d’art) et de représentants de la marque désignera l’étudiant gagnant du prix de 1.000 euros. Les 20 créations sélectionnées seront ensuite exposées lors des journées portes ouvertes des Beaux Arts de Paris, les 26 et 27 juin 2009, puis partout en France dans le cadre d’une exposition itinérante.

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Cindy Sander est de retour avec Le Secret de Nous

Depuis le temps que l’on attendait fébrilement le nouvel opus de la plus décalée des chanteuses francophones…

N’oublions pas que finalement, c’est elle la vraie gagnante de la Nouvelle Star de l’an dernier (et qu’elle vendra sûrement plus de disques que tous les candidats de cette année réunis).

Ceci dit, comme le faisait justement remarquer Titem, en Français « le secret de nous » ça donne « Notre secret »… A moins que cette liberté ne soit au service d’une poésie qui nous échappe.

Allez… Bravo Cindy 😉

[Article sponsorisé] Avec Pumbby, votre portable peut vous faire gagner de l’argent

L’idée de la publicité rémunérée n’est pas nouvelle, surtout sur Internet. L’idée de gagner de l’argent grâce à un service que l’on paye a pris son envol avec l’arrivée du Web dans les foyers. Le modèle classique qui dominait alors était celui de la publicité qui servait à payer un service majoritairement gratuit, comme pouvaient l’être la télévision privée (qui, rappelons-le, ne perçoit pas de redevance) ou les radios.

Ici, l’idée est de monétiser son mobile. Une expérience déjà tentée par un opérateur qui avait lancé un forfait dont les communications étaient financées par des plages de publicité… et qui n’avait pas vraiment marché. Le système proposé par Pumbby est différent, puisqu’il est indépendant du forfait, de l’opérateur, et du téléphone. Les créateurs de Pumbby sont partis du constat que d’après une étude Ipsos MediaCT réalisée pour Pumbby (Mars 2009) : plus de 3 français sur 4 sont équipés d’un téléphone mobile. Partant de ce constat, pourquoi ne pas se servir du téléphone portable comme nouveau canal publicitaire?

Pummby propose aux utilisateurs d’accepter de recevoir des publicités directement sur leur mobile, en payant la visualisation de ces publicités jusqu’à 35 centimes par publicité. On cumule alors ces sommes sur un espace personnel et a ensuite le choix de reverser ses gains sur son compte bancaire par tranche de 20 € ou d’opter pour des cadeaux tels que des places de cinéma, des cartes prépayées, des jeux vidéo en ligne, des DVD, des SMS gratuits, …

Créer son compte est un jeu d’enfant, je l’ai fait en moins de deux minutes. Et en plus, en parrainant des amis, il est possible de ganger un iPhone en ce moment!

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Sauvegardez et synchronisez vos données avec Dropbox

La perte de données essentielles, qui est arrivé à tout ceux qui utilisent l’informatique de façon intensive, est une des pires choses qui puisse arriver. C’est toujours quand on est dans l’urgence qu’on subit un crash de logiciel… ou pire, que le disque dur nous plante.

Il y a bien sûr la solution de la sauvegarde régulière de son disque dur sur un disque dur externe. Mais combien font des backup de leur disque tous les jours? Et puis, si on perd nos données après avoir travaillé pendant une demi-journée sur un fichier important, on ne va pas penser à en répliquer une copie régulièrement.

Pour les mac-users, la version 10.5 de Mac OS X a introduit Time Machine qui permet de sauvegarder en transparence. Mais il faut soit avoir une borne Time Capsule (pour une sauvegarde sans fil) soit travailler en étant branché à un disque dur externe USB ou Ethernet… Au choix : pas économique ou pas pratique!

Si, en plus, on cherche de quoi synchroniser de façon transparente des données dans un environnement hétérogène, les solutions sont peu nombreuses.

Si on veut se passer de l’iDisk du MobileMe d’Apple, Dropbox est une alternative sérieuse et (en partie) gratuite.

Logo Dropbox

Il suffit (sur Mac) de se créer un compte sur le site, télécharger DropBox, le glisser dans son dossier Applications et le démarrer… Il faut alors saisir le mail et le mot de passe utilisé lors de la création du compte, et c’est parti!

icone-dropboxDropbox va installer une icône dans la barre de menus du Mac, et créer un dossier à la racine du dossier utilisateur (avec un raccourci dans la barre latérale du Finder. Tout ce que vous metterez dans ce dossier sera donc synchronisé automatiquement avec votre compte Dropbox, et donc entre les différents ordinateurs sur lesquels vous aurez installé le logiciel.

dossier-dropboxDans sa version gratuite, le stockage est limité à 2Go, mais vous pouvez gagner jusqu’à 3Go supplémentaires en invitant des amis! Sinon, bien entendu, des formules payantes existent pour augmenter la capacité de stockage à 50Go.

Pour en savoir plus, je vous conseille le très bon article de Macgeneration qui a fait un test complet de Dropbox.