Que faut-il écouter quand une tempête s’abbat sur Paris et transforme la cheminée en instrument de musique pas très agréable ?… Bonne question ! J’ai un peu hésité avec Sous le vent, mais je me suis dit que c’était le genre de chanson à faire se déchainer encore plus les éléments !
Pour masquer le bruit des rafales de vents, je vous propose donc de mettre un grand classique du disco : Thunder in my heart par Leo Sayer.
Et si la version originale ne couvre pas assez bien les bruits de Xynthia, vous pouvez toujours opter pour le remix de 2006 par Meck
Avec A single man, Tom Ford réalise un premier film absolument réussi, que ce soit sur le plan de l’intrigue, de l’émotion et de l’esthétique.
Dans l’Amérique des années 60 George (Colin Firth), professeur d’université d’origine Britanique, ne vit plus. Il ne s’est pas remis de la disparition de son compagnon, et même sa meilleure amie Charley (Julianne Moore) n’arrive pas à lui redonner gout à la vie, mais un de ses élèves (Nicholas Hoult) va venir perturber un quotidien réglé comme du papier à musique…
Première surprise pour film : l’histoire est absolument prenante. Sans temps mort, tout en finesse et en psychologie, on pénètre dans l’univers de George Falconer.
Le deuxième atout indéniable du film est son esthétique, absolument irréprochable. Le contraire aurait été étonnant de Tom Ford, venant de l’univers de la Mode. Tout dans A single Man respire le rétro des 60’s, fashion à souhait en 2010 ! Ca fait partie des films qui font vraiment plaisir à voir pour le côté bijou.
Et pour ce qui est de l’émotion, elle repose à mon avis sur l’histoire et l’esthétique, à la fois glamour mais pas froide… Soignée, mais réaliste en somme.
Si la bande annonce ne reflète pas l’intrigue du film, elle pourra vous donner une idée de l’esthétique absolument parfaite, et surtout envie de voir ce film à ne pas rater !
J’étais confortablement installé dans un bain bien chaud (je sais, c’est pas développement durable / Grenelle / Yann Arthus Bertrand compliant, mais ça fait un bien fou !) avec une petite musique qui me trottait en tête. Pas du genre musique bien chiante qui te quitte plus genre Papillon de Lumière. Plutôt une petite musique agréable, dont tu te souviens assez pour l’avoir en tête sans que ça te pourrisse non plus tout le temps.
Une fois sorti, je me suis rendu compte que cette musique c’était We are the people, d’Empire of the Sun. J’avais découvert ce groupe il y a pas mal de temps déjà avec Walking on a dream, et le reste de l’album m’a carrément séduit. Une musique parfaite pour se détendre pendant un dimanche gris, prendre un bain, ou tout simplement ne rien faire… Enjoy !
Je trouve l’esthétique des clips d’Empire of the Sun aussi soigné que la musique, et je me demande même pourquoi on entend pas plus parler d’eux…
C’est pas facile d’être une princesse… Surtout dans un monde de brute comme le notre !
Constance est une fille comme les autres beaucoup d’autres : à la recherche du prince charmant, élevée en Picardie, nourrie aux Walt-Disney mais qui ne tombe que sur des crapauds et pète légèrement les plombs à force de chercher.
Spectacle de fille, mais pas seulement, le spectacle de Constance plaira aux hommes par son ton parfois cru mais souvent très juste et surtout très drôle.
Contrairement à d’autres comiques qui prennent leur public en otage pour se faire une séance de psychothérapie à moindre frais, Constance préfère rendre hommage à « tous les cons que j’ai pu croiser dans ma vie… et plus j’avance dans ma carrière, plus j’en croise ».
En guise de souvenir, vous pourrez même repartir avec une plume de Panda… C’est pas ma santé mentale qui est en cause, c’est elle qui vous en offrira une à la sortie si vous avez été sages !
Et le premier qui s’amuse à critiquer la Picardie dans les commentaires aura affaire à mon courroux éternel et sera maudit sur 25 générations… Qu’on se le dise !!
Longtemps (enfin, quand j’étais avec des gens qui avaient un mal de chien à aligner trois mots), on m’a demandé comment j’étais devenu aussi à l’aise en Anglais sans avoir vécu dans un pays anglophone. Invariablement, ma réponse était « grâce à la pop music ». Pour être précis, c’est surtout grâce à Ace of Base.
Je suis tombé il y a quelques temps sur cette reprise de All that she wants par The Kooks, qui respecte plutôt bien l’esprit de la version originale par Ace of Base. On est dimanche, il fait gris à Paris, alors on va se faire un café, on se cale dans son canapé et on monte le son avant de cliquer sur Play !
Et comme c’est dimanche, je vous offre la version originale par Ace of Base. Ca a quand même vieilli plutôt bien, en comparaison d’autres groupes de l’époque !